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pour aborder un jeu de course réputé :

Need For Speed Hot Pursuit

NFS Hot Pursuit (en français, Poursuite infernale) est le 16ème de la série NFS sur PC ! Développé cette fois par Criterion (de la série Burnout), sorti fin 2010, ce jeu de course d'arcade repart sur les bases du succès de la série créée par EA : un jeu de course simple, rythmé, avec des coups tordus à faire aux adversaires. En prime, la gestion des dommages et la possibilité de choisir le camp de la police.

Une petite vidéo ? (merci IGN)

POUR

- Du choix : flic ou voyou ? On pourra enfin refaire des courses dans les deux camps.
- 108 courses disponibles
- 66 voitures disponibles en plusieurs coloris :

Jolie l'Aston Martin de police !

- Du cabossage ! Héritage des Burnout oblige, la tôle froissée est de retour. On pourra rentrer dans les adversaires et faire des Takedowns pleins de fumée et d'étincelles.

   
Moi, je voulais tester des voitures du Mondial de l'auto 2010. C'est chose faite.

 

- De la météo : au programme, cycle jour/nuit et changements de conditions athmosphériques !
- Des crasses : afin de freiner/éliminer l'adversaire, on pourra lui envoyer des douceurs telles que herses, IEM, hélicoptères, en face desquels on pourra se défendre grâce à des brouilleurs et des turbos.

Prends ça vilain chauffard !

CONTRE

Mais à y regarder de plus près, les choses se gâtent :

- L'absence du mode navigation en ligne :
Et c'est dommage car j'aimerais bien croiser des potes sur la route pour improviser un run.

- Des intros répétitives :
Les cinématiques avant la course sont toujours les mêmes !!! Certes la voiture change, mais à part 2 intros côté police et 3 intros côté voyou, qu'est-ce qu'on a ???

Pour la 21ème fois, je fais demi-tour pour interpellerrrrRRROOOONNN PSCHIIIIII

CHIPOTAGE

- Des transitions inutiles :
A chaque fois qu'on passe à une classe supérieure de course, une vidéo nous montre 2-3 voitures en train de rouler...... ça ne sert à rien.

Des voitures qui font la course. Bon. Et alors ?

SUPPORTABLE

- Impossible de modifier les véhicules :
Dommage, c'était sympa pour tous les jackys en herbe, les fans des opus précédents !

- Des voitures normalisées :
Chose étrange, malgré leurs différences de poids et de puissance les voitures ont toutes le même comportement !

La Porsche Panamera a une vitesse max de "323 km/h". Comment arrivais-je à 368 ici ?

MOYEN

- La musique inaudible :
La musique n'a rien à voir avec un jeu de course... manque de fonds ou mauvais goût ? On se croirait au bar-boîte du coin. De toute façon, au milieu des moteurs, vous ne l'entendrez pas.

PAS TERRIBLE

- Des éléments répétitifs :
Côté scénario d'abord. Il n'y a que 3 types de course : contre la montre, poursuite infernale et défi à 2-3. Ensuite, côté décors et véhicules : des décors se répètent par portions entières (raccourcis, virages) et les voitures non joueuses sont toujours les mêmes.

PAS BON

- Des décors copiés :
Et ce n'est pas tout ! La plupart des décors viennent de NFSHP premier du nom. Forêt de séquoias, tunnels, bord de mer et autoroutes ont un air de déjà vu...

MAUVAIS

- Des paramètres non réglables :
Que ce soit pour le passage des vitesses (pas de manuel ?), les paramètres de jeu (pas de drift, pas de bagnole invincible, je veux de la simulation moi !), ou l'IA, il est IMPOSSIBLE de régler quoi que ce soit ! On n'a jamais vu ça !

- Des drifts trop faciles :
Même à 300 km/h, un bref coup de patin suffit pour drifter tranquillou dans une tête d'épingle. Trop facile... L'aspect arcade est manifeste. Oui, mais à drifter avec un doigt seulement, on s'endort !

Un drift en Veyron, c'est facile. Tout le monde le sait. Et la marmotte...

NUL

- Un pilotage dirigiste :
D'habitude dans un jeu de course, quand on voit une voiture au loin, on a le temps de tourner pour l'éviter. Ici, nenni. Les commandes souffrent d'un temps de latence qui tourne entre 1/2 s et 1 s. Soit disant pour simuler le poids... C'est suffisant pour s'emplâtrer n'importe où. Ce pilotage façon gamepad est plus qu'irritant, et ce n'est PAS configurable dans les commandes !!! Et bien sûr, si dans une ligne droite je tourne à gauche, ça met du temps à tourner, alors que quand un raccourci apparaît hop ! La gauche se débloque et je pénètre dans le raccourci ! C'est plus du dirigisme, c'est du PILOTAGE AUTOMATIQUE !!!

ENTERRE

- Des courses scriptées :
Au fur et à mesure des courses, on se rend compte des répétitions et du dirigisme. On arrive au coeur du problème : tout est scripté dans ce jeu. Il vous est arrivé de refaire des courses ? Alors vous avez constaté que les voitures en face et les flics apparaissent toujours au même moment. Autre chose : comme dans chaque NFS même après 3 gamelles de suite on arrive tous dans un mouchoir de poche ! Pire : TOUT est scripté, même les accidents !!!

En haut, ma capture d'écran. En bas, celle de Tendance Geek. On hallucine.

Même position, même cabossage, même fumée. C'est clair, c'est scripté !!!!!!

ENTERRE

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VERDICT :

 

HONTE AUX AGENTS MARKETING qui ont créé ce jeu !!!

En surface NFSHP semble un bon jeu de course auto. Mais en regardant de plus près il n'est qu'une pâle copie de Burnout Paradise : takedowns, nitro, cabossage... sans les sauts spéciaux. Pire, ce jeu de course hyper scripté avec des voitures au comportement "normalisé" nous offre un décor pompé d'un vieux jeu, répétitif, avec peu de véhicules au total.

Vous n'êtes pas difficile ? Achetez-le. Vous êtes comme moi ? JETEZ-LE !!!

G.

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Dans la série

retour sur un jeu qui était un mastodonte en son temps, et qui est dans une série ! Le magnifique :

Jagged Alliance 2 :

Créé par Sirtech (paix à son âme), Jagged Alliance naquit en 1994, sa séquelle Deadly Games en 1995. JA2 est sorti en 1999. Comme ses prédécesseurs, ce véritable monstre de la stratégie au tour par tour nous plonge dans la gestion d'un groupe de mercenaires, en plein combat pour la libération d'une île. Au menu, une belle interface de gestion de vos troupes (et de leur inventaire) encadrera une vue en 3D isométrique du terrain et vous permettra de déplacer vos hommes à la conquête du secteur. Mais ce n'est pas tout : pour payer vos mercenaires, il faudra trouver de l'argent. Tous les moyens seront bons ! Un faux gestionnaire de mails et un faux navigateur web viendront compléter cette simulation de "business de la guerre".

Une petite vidéo ingame (merci svgamevids) :

POUR

- Une soixantaine d'armes utilisables, customisables (bipied, silencieux...) et bricolables (tube+glu+scotch = canon long !), ça en fait des assemblages possibles... et des bonus/malus au tir.
- Des mercenaires avec des compétences évolutives, des personnalités différentes, un physique et une voix ! Certains seront cools, d'autres agressifs, arrogants, lâches, psychopathes... oui, c'est un jeu psychologique !

Larry est agile et excellent tireur : il ira le premier dans la mine !

- Des décors destructibles : la plupart des bâtiments le sont (pourquoi chercher à crocheter la serrure quand je peux mettre un peu de TNT sur le mur extérieur ? En prime les ennemis se seront déjà volatilisés...), et certains éléments du décor aussi (oh pardon ! Je ne voulais pas tirer sur la citerne à côté de toi !)
- Des environnements variés : sur les 204 secteurs environ d'Arulco, vous vous battrez en ville, dans des hôpitaux, des marais, dans la jungle, le désert... et même dans des mines !

Villes, mines, prison, hôpital, aéroports, silos de missiles... de quoi s'occuper des heures !

- Des PNJ soignés : amis, ennemis, marchands, truands ont eux aussi chacun leur petit caractère. Et leur susceptibilité ! Et encore, je n'ai pas parlé des félins sauvages et des aliens...
- Un scénario : Libérer une île, le concept est simple. Mais il faut trouver de l'argent, conquérir des villes, des mines ! Des dizaines de quêtes annexes tiennent en haleine, et parmi ces quêtes, des PNJ rencontrés deviendront très utiles, d'autres pourront être embauchés, d'autres auront des infos importantes ! De quoi tenir une cinquantaine d'heures de jeu ! Et nous les gamers, on aime les jeux longs.

CONTRE

Il y a des fois où l'on n'aime pas ce que l'on fait, mais on le fait quand même. Moi, je critique :

- Des cinématiques qui font de la peine :
Bon d'accord, la franchise JA n'est pas réputée pour ses vidéos, mais là c'est du travail d'étudiant !

Une intro lamentable (merci MidknightD1987)

- Des ennemis un peu trop résistants :
Il faut parfois 4 balles dans la tête d'un ennemi pour le coucher. C'est un petit oubli ou c'est pour prolonger le jeu artificiellement ?

- Une interface moche :
Des cadres en marron tacheté, ça brouille parfois la lecture et c'est surtout immonde à regarder !

CHIPOTAGE

- Quelques plantages :
La montre peut tourner des heures durant pendant le tour adverse, mais heureusement c'est rare.

Ca fait 2mn que ça tourne, c'est clair : jeu planté !

SUPPORTABLE

- Des musiques peu nombreuses :
Les thèmes sont simples : calme, combat, mine, portable (j'en oublie ? Non !). C'est un peu court...

MOYEN

- Un jeu compliqué :
Trop d'écrans et de chiffres ! Un tutoriel minimal ! Pour le vieux routard de la série c'est supportable, mais quid des novices ? Les plus jeunes seront rebutés par l'interface complexe, et voudront jouer sans toute cette prise de tête ! Un gros travail de simplification des commandes ne serait pas de trop...

Euh ?

PAS TERRIBLE

- Une résolution trop faible :
640 X 480, c'était le standard des années 90-95. En 1999, on aurait pu avoir au moins du 800 X 600...

- Trop de chargements :
Charger une partie / se faire tuer / recharger / se faire tuer / recharger... On aurait aimé un système moins contraignant, mais c'est ainsi. Bienvenue dans les jeux de stratégie !

Vous connaîtrez l'écran de sauvegarde par coeur.

PAS BON

- Pas de multijoueur :
Et là c'est vraiment dommage ! J'aurais bien aimé pouvoir fragguer en coop, ou s'affronter à 8 joueurs sur un secteur sympa !

Non parce que bon. Razor est un psychopathe, mais il se sent bien seul face à un tank.

MAUVAIS

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VERDICT :

Dur d'érafler un jeu aussi soigné !
Comme ses prédécesseurs en leur temps, Jagged Alliance 2 n'est critiquable que sur la forme, c'est tout.
Car sa mécanique de combat est un modèle du genre, avec des personnages vivants, un scénario haletant et des quêtes annexes intéressantes. Une fois passées l'interface peu esthétique et la résolution faible, les possibilités de déroulement sont presque infinies. A jouer et à rejouer !

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Allez, un petit bonus croustillant !

En 2010, l'Allemand BitComposer annonce le remake de JA 2, qui sortira en 2011 : Jagged Alliance Reloaded !!!
Entièrement refait en 3D, le jeu s'appuiera sur le moteur Coreplay, ce qui s'annonce bien plus beau :

A gauche le nouveau, à droite l'ancien. On attend de voir si la 3D ne gênera pas les déplacements.

Les milliers d'aficionados qui n'ont rien à se mettre sous la dent depuis 10 ans attendent cette sortie avec impatience... affaire à suivre.

Plus d'infos et de screenshots sur http://www.jaggedalliance.com.

G.

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Et zou, encore un article sur la catégorie

(c'est à dire des jeux qui ont créé une série) avec au menu :

Armed Assault 2 (ARMA 2) :

 

Créateur du succès mondial Operation Flashpoint, le studio Bohemia Interactive n'a pas pu garder le nom du jeu pour sa suite, baptisée donc Armed Assault (ARMA), dont nous voyons ici le n°2. Dans les bacs en 2009, 3 ans après ARMA, ARMA 2 reprend cette simulation de combat militaire. On est donc en présence d'un véritable héritier de Flashpoint, et non d'un ersatz comme Dragon Rising, qui fait l'objet d'un lourd dossier chez nous.

ARMA 2 est à la fois un FPS, un TPS ET un RTS ! Dans la peau de différents soldats, du trouffion au commandant, on devra accomplir des objectifs variés : reconnaissance, infiltration, combat, destruction... avec un arsenal d'environ 73 armes et une cinquantaine de véhicules utilisables. On peut jouer seul comme dans un FPS, mais aussi donner à ses troupes des ordres de position/formation/attaque !

Une vidéo du gameplay (merci killingseal) :

 

POUR

- Une vraie simulation militaire : inutile de foncer dans le tas en poussant des cris de bête ! Ici, la coordination, la ruse, la surprise, l'adresse au tir auront autant d'importance que la force brute.
- Un environnement ouvert : ici, foin de couloir/salle/couloir, nous sommes dans une île de 225 km², et il y aura plusieurs façons différentes de mener une même mission. Et la route est parfois longue pour arriver à l'objectif !

 

En haut à gauche, l'essence. Mince, on n'a pas assez pour le retour.

 

- Des graphismes réalistes. Dans un village ou un complexe industriel, on ne verra pas la différence avec ARMA. Mais allez vous promener dans les bois... éclairage, brouillard, végétation, lièvres & sangliers sont au rendez-vous (même si le loup n'y est pas).

 

Fait frais ce matin, j'aurais du prendre une laine.

- Une ambiance immersive avec un scénario non linéaire, des objectifs variés, des revirements, des trahisons...
- Des objectifs dynamiques : dans une même mission, certains apparaissent et d'autres changent en cours de partie.
- Du contenu extensible à l'infini (scénarios, objets...) grâce à la participation de sa communauté ! Si ArmAHolic se fait le repère de beaucoup de nouveautés, n'oublions pas les moddeurs français d'Hexagon, très connus auparavant pour un certain Operation Frenchpoint...

 

Mon FAMAS au corps, devant mon VBL. Que du matos français.

 

CONTRE

- Trop d'info tue l'info :
 Que ce soit avant ou pendant les missions, on est en permanence noyé dans les infos qui nous parviennent. Si certaines sont consignées à l'écrit, d'autres sont uniquement ORALES (ce qui oblige à prendre des notes). Évidemment, de toutes ces infos seul 1/10 servira pour notre mission... Certes, ça reste du

CHIPOTAGE 

 - La série s'engraisse :
Flashpoint était un parti-pris militaire, il s'adressait aux puristes. ARMA a repris le flambeau. Avec ARMA 2, on se retrouve avec des tonnes de cinématiques, des objectifs annexes bien trop nombreux (bon je fais quoi moi ? Je capture Lobodev, ou Bardak, ou je cherche des preuves ?), des scripts pas toujours justifiés et des conversations inutiles (si j'avais su que le médecin tchatchait autant je ne l'aurais pas libéré). C'est rigolo pour les novices, mais le public premier de ce jeu, ce sont les puristes...

 SUPPORTABLE

- Des réglages graphiques incompréhensibles :
La config automatique ne fait pas son travail : ça rame. Donc, on change les réglages. Et là, non seulement certaines options ne gardent pas la modification effectuée, mais en plus certaines fonctions sont obscures (à "video memory", je mets "high" parce que j'en ai beaucoup ? ou pour compenser un proc faible ? A moins que ce ne soit "low" ?). Le pire : certains réglages influent sur les autres, d'autres les annulent... va comprendre Charles. Heureusement, certains ont trouvé comment faire des réglages corrects (merci Mawwic).

 

 
Ce n'est pas le jeu qui est flou, c'est l'interface de réglage...

MOYEN 

- Une interface d'ordre complexe :
Héritée de Flashpoint puis d'ARMA, l'interface qui permet de donner des ordres a été édulcorée de fonctions annexes qui brouillent la lecture. Résultat, on se retrouve souvent à annuler un ordre qui n'a rien à voir avec ce qu'on voulait faire...

- Une IA déséquilibrée :
La plupart du temps tout va bien. Et puis un problème nous tombe dessus : problème de pathfinding (mes hommes mettent 15 ans à rentrer dans la voiture, et il vaut mieux conduire soi-même...), gâchette facile (mais ? Mes gars ont buté les prisonniers qu'on venait libérer !), cécité régulière des alliés (l'arbre. L'arbre ! L'ARBRE !!! C'est dans un véhicule que l'IA révèle son pire côté) mais aussi des adversaires (je suis devant toi. Mes hommes t'ont dépassé comme des cons. Tu ne tires pas ?), parfois vue perçante (les gars voient quelqu'un dans tous ces buissons, moi je ne vois rien aux jumelles...). Tiens ça me rappelle un autre jeu, mais dans des proportions moins graves.

 

Une IA suicidaire ? (merci richiespeedisback)

 PAS TERRIBLE

- Des bugs bien trop nombreux :
Mission ratée sans explication, PNJ qui s'arrêtent sans explication, d'autres qui vous suivent sur toute la map, plantages intempestifs, sauvegardes corrompues, bugs de collision, lévitations ou disparitions, la liste est trop longue. Et ça, ça génère de la FRUSTRATION. Les patchs correctifs en règleront quelques-uns... mais le potentiel du jeu est bien gâché.

   
  Bonjour... oh pardon, vous êtes cul-de-jatte !        Je roulais quand la voiture a fait des bonds...?

 PAS BON

- une souris qui laggue :
A chaque fois que l'on tourne la tête, non seulement un flou de mouvement exagéré brouille la vision, mais EN PLUS il y a un temps de latence (smooth) entre le moment où l'on bouge la souris et le mouvement effectif. On a l'impression de jouer avec un pad... De quoi mourir BIEN TROP souvent... Frustrant hein ?

 

On n'y voit rien, ça tire d'où ? (merci malkuth1974)

MAUVAIS

 - Des contrôles répétitifs & trop nombreux :
Pas moins de 162 commandes sont programmables, c'est comique pour mon clavier 107 touches et ma souris 3 boutons. Mais le pire, c'est que nombre de ces commandes sont répétitives et inutiles !!! Elles pourraient être simplifiées, regroupées (entrer/sortir la tête du véhicule, sprinter/turbo du véhicule) ou carrément supprimées (toutes les commandes de vision : on a inventé la souris les gars...). Si comme moi vous n'aimez pas passer 3h à configurer : PROTESTONS !!!

NUL

 

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VERDICT :

 

 

 Malgré son aspect bancal, ARMA 2 demeure un bon jeu. Mais il est un peu à l'image du gouvernement actuel : l'idée est très bonne, mais plein de petits problèmes viennent entacher sa réputation. A faire une fois, en attendant les patchs et les addons qui corrigeront les nombreux bugs et révèleront le potentiel magnifique de ce jeu.

 

G.

 

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On revient à la série

pour aborder :

The Thing :

Sorti en 2002, soit exactement 20 ans après le film éponyme de Carpenter, The Thing se devait de respecter l'ambiance du film culte. Dans ce shoot à la 3ème personne, le joueur reprend l'histoire là où le film s'est arrêté : dans la peau d'un commandant d'escouade, on devra parcourir une station polaire détruite pour savoir ce qu'il s'est passé et pourquoi les scientifiques ont disparu. Nos objectifs : recueillir des indices, retrouver des survivants, mais aussi gérer le moral de nos équipiers, trouver des armes & munitions, et surtout survivre dans ce froid glacial...

Une vidéo du gameplay (merci à TwoGuysGaming) :

 

POUR

- Un tuto complet : il faut le souligner, rares étaient les jeux bien expliqués en 2002...
- Une gestion du froid : en rouge, la santé. En bleu, la jauge de froid que je peux supporter une fois dehors. Il faut trouver un bâtiment car elle diminue vite !

 

Ça commence comme ça. Mais 2mn dehors, et nous aussi on finira congelés.

- Une gestion d'équipe dans le détail grâce au menu intuitif : attribution d'armes (alors toi je te fais confiance, je te passe le fusil à pompe, par contre toi t'es bizarrement agité : donne-moi ton flingue), gestion du moral (de la confiance à la parano) et de la santé. Si on s'en occupe, ils nous suivront. Sinon, ils se méfient et vont jusqu'à nous tirer dessus ! A chacun sa spécialité : soldat, ingénieur ou médecin.

 

Bon les gars, restez là. Williams, arrête de trembler, je vais te soigner.

- Une gestion d'inventaire avec de nombreux objets (armes, trousses de soins, torches, tests sanguins...).

Hop, j'affecte une grenade à ma main gauche.

- Un déplacement facile : rappelant Unreal Tournament (1999), le perso court simplement, librement, dans toutes les directions. Et courir, c'est utile, surtout quand on tombe nez à nez avec une abomination !

 

Ouh le vilain !

- Une ambiance oppressive : la BO du film fait peur, et ce vent glacial dans les oreilles ! Non seulement on ne sait pas ce qu'on va rencontrer, mais en plus il faut se méfier de ses coéquipiers. Ils peuvent très bien être contaminés et se transformer en monstres ! Psychologie, quand tu nous tiens !!!

Pose ce flingue, je te dis que c'est moi !

CONTRE

- Un tutoriel trop complet :
Certes tout est bien expliqué, mais à force d'avoir des tonnes d'explications pour des choses évidentes, on se lasse vite.

 

 Si je suis les lumières, je ne me perds pas dans le noir. Aaaah, OK.

CHIPOTAGE

- Des sauvegardes particulières :
Bon, le jeu vient d'une adaptation console, on comprendra donc pourquoi il n'y a que 8 slots de sauvegarde. Mais c'est dommage si l'on est plusieurs à jouer ! Autre détail, on ne peut sauvegarder que lorsqu'on trouve un magnétophone. Refaire 10 fois une séquence pour arriver vivant au magnéto relève parfois du miracle.

 

Ah, c'est pas trop tôt, je vais pouvoir sauver.

SUPPORTABLE

- Un bug qui donne la nausée :
En dehors de sa remarquable stabilité le jeu souffre d'un bug récurrent. Quand je sauvegarde/gère mon inventaire/lis le contenu d'un ordinateur, il arrive que la caméra qui me suit s'éloigne dans le décor jusqu'à ce que la scène disparaîsse ! Plus on s'attarde plus elle va loin ! Dès qu'on revient au jeu elle met plusieurs secondes à revenir derrière le perso. Ce n'est pas gênant en sauvegarde, mais que dire quand je gère mes hommes au milieu d'un combat ?

 

C'est ce qu'on appelle prendre du recul ???

MOYEN

- Une gestion d'inventaire peu accessible :
Là encore le jeu trahit sa provenance de la console : les touches d'inventaire sont réduites au minimum. Résultat, pour accéder à un objet je dois rentrer dans un menu en étoile puis rentrer dans un autre menu pour enfin sélectionner mon objet. Il n'y a pas de touche spéciale pour le lancer de grenade.

PAS TERRIBLE

- Une IA débile :
A part courir vers nous en hurlant/tirant, les monstres/soldats ennemis ne savent pas faire grand chose. Les monstres apparaissent parfois en fracassant une porte de façon scriptée, mais si on s'enferme dans une autre pièce ils restent sagement à attendre devant la porte. Quant à vos coéquipiers, ils se bloquent régulièrement contre un angle, une caisse, un grillage... 

 
Allez, reviens, tu ne vas pas rester comme ça toute la nuit !

PAS BON

- Un gameplay trop simpliste :
On voit bien que toute cette simplicité vient d'une adaptation d'un jeu de console. On ne peut pas sauter, ramper, dialoguer avec un PNJ ou un coéquipier. C'est un peu frustrant, et c'est dommage car la gestion du moral et des armes de l'équipe aurait pu être le début d'un superbe jeu.

 

Je ne peux pas sauter cette caisse. Navrant.

MAUVAIS

- Un jeu trop court :
On finit le jeu en 6h, en explorant soigneusement tous les recoins !!! Ne courez pas trop vite, vous n'en profiterez pas assez ! Quand on fait une adaptation, on prend le temps de bien faire...

- Un jeu linéaire :
En dehors du terrain d'aviation, je me demande où l'on a la liberté de choisir ses objectifs ? La plupart du temps c'est couloir-salle-couloir !

NUL

- Des niveaux déséquilibrés :
Le jeu alterne passages faciles et très difficiles (ex : la remontée en surface quand tout explose), ce qui n'aide pas dans un niveau sans magnéto (sans sauvegarde possible). Et les boss, parlons-en ! Au petit nombre de 4, il faut une procédure particulière à exécuter DANS L'ORDRE pour les éliminer, sauf le boss de fin qui est le PLUS FACILE !!! La fin est bouclée en 1mn 30... D'ailleurs, on vous la montre cette fin (merci à RopeDrink) :

Tout en finesse...

ENTERRE

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VERDICT :

 

En dépit d'une ambiance oppressante, d'une gestion d'équipe sympa et de la reprise fidèle d'éléments du film (lieux, BO), The Thing restera comme un petit shoot de console, simpliste, court et linéaire. Ce jeu sans prise de tête est à réserver aux aficionados du film, à finir en une après-midi d'hiver (enneigée de préférence) !

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Mais de quel film vient ce jeu ?

The Thing, sorti en 1982, est un classique de l'épouvante et un incontournable de Carpenter. Kurt Russell y interprète un de ses meilleurs rôles (avec New York 1997). Voir les articles sur Wikipedia ou IMDB.

 

Synopsis :

En Antarctique, un chien de traîneau se réfugie dans une base américaine. Les Américains partent pour voir le camp des norvégiens, d'où provient le chien. Ils y découvrent une créature extraterrestre qu'ils ramènent à leur base pour l'étudier. Mais le chien capturé se transforme en un monstre, une chose capable de prendre forme humaine, et cette chose pourchasse les occupants de la base.

 

Bande-annonce :

A voir de toute urgence si ce n'est déjà fait !

G.

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Tiens, encore un

que j'ai testé pour votre plaisir :

SPLINTER CELL CONVICTION :

6ème épisode de la saga Splinter Cell, Conviction est sorti en 2010 (4 ans après Double Agent). Dans ce jeu d'infiltration à la 3ème personne, on incarne Sam Fisher, un agent d'une agence de contre-espionnage dans sa lutte acharnée pour découvrir la vérité sur la mort de sa fille. Aigri et vieillissant, Sam n'a rien perdu de ses réflexes : escalades en tout genre, dissimulations, courses-poursuites nous mèneront des rues de Malte à la Maison blanche en passant par les routes dévastées d'Irak, une fête foraine et le bâtiment d'Echelon 3. Un programme fleuri (merci à Houdaifas pour la vidéo) :

POUR

- Enfin un Splinter Cell ergonomique ! Des mouvements plus fluides que jamais, des commandes repensées pour ne pas perdre le joueur dans le clavier.
- Plus d'ambiance ! Toujours immersif, le jeu est plus sombre et plus sanglant que dans les opus précédents. Et nous les gamers, l'ambiance, on aime ça.

Avec une scène des toilettes... percutante, comme dans Casino Royale.

- Une bande originale sympa, plus commerciale que d'habitude mais toujours bonne.
- Des graphismes sympa, des niveaux variés avec de l'éclairage dynamique, du bump map, et un passage des couleurs au N&B pour dire si l'on est bien caché ! Et ce n'est pas tout !

Comme dans Heroes, l'objectif de mission s'affiche dans le décor. Admirable.

- On peut customiser ses armes. Alors, lunette ou silencieux ?
- De nouvelles options de jeu : la dernière position connue et le marquer-exécuter !
- Un multijoueur enfin bien exploité ! Au menu, infiltration en coop ou face à face !

 

CONTRE

- Des détails inutiles :
de toutes les armes, seules quelques-unes sont intéressantes, les autres mènent à une perte d'argent pour rien. Pas la peine d'avoir 9 modèles de revolver qui font la même chose...

- Une destructibilité encore limitée :
il faut bien critiquer non ? SC fait le pari de rendre des éléments destructibles ? N'oublions pas que des jeux comme Red Faction Guerrilla et Crysis sont sortis entretemps. C'est mieux qu'avant, mais les rares scènes très destructibles sont celles des interrogatoires musclés. Bon, c'est du :

CHIPOTAGE

- Un jeu trop scripté :
Les interrogatoires auraient pu être fun. Le hic, c'est qu'ils sont scriptés. Taper le bonhomme à droite / taper le bonhomme à gauche. Ca manque de liberté, donc ça devient lassant. C'est comme les prises d'otage, on ne peut qu'avancer... ou avancer !!! Passé la 1ère fois, certaines scènes sont vite ennuyeuses.

Destructible, un peu. Scripté, beaucoup.

- Un jeu moins fin :
même si l'on tente une infiltration, le fait que les ennemis soient souvent regroupés dans un rayon de 10m empêche toute finesse car on se fait trop vite repérer. Résultat, on passe vite au bourrinage, l'action devient très confuse. Les gadgets sont moins nombreux, on ne peut plus transporter les corps... ce SC n'est pas fait pour les fans de la saga. 

PASSABLE

- Des graphismes inégaux :
Si la plupart des lieux sont bien faits, de nombreuses zones (couloirs, souterrains, salle de spectacle...) sont ternes ou peu détaillées. Le niveau en Irak est carrément MOYEN ! On soupçonne la présence de graphistes stagiaires... Du coup, SC perd son avance sur d'autres jeux en termes de graphisme. Pour un jeu de cette trempe, c'est dommage.

Végétation en sprites, modèles simples, peu de détails.

- Un scénario souvent incompréhensible :
C'est le défaut de nombreux jeux d'action : quand scénario il y a, il ne doit ni ennuyer le joueur ni occulter le gameplay. Alors, on taille, on résume, comprendra qui voudra.

MOYEN

- L'IA mal réglée :
Du point de vue des déplacements/tirs, ça va. Mais alternant la surdité et l'ouïe fine, la cécité et la vue perçante, les gardes sont parfois trop sensibles, parfois aveugles. Certains joueurs se seraient faits repérer derrière une porte fermée... Le fait que les ennemis sont souvent regroupés dans une pièce (et laissent le couloir là où je passe désert).

- Des niveaux encore trop linéaires :
Certes quelques niveaux ont fait des efforts, mais la plupart du temps c'est toujours couloir-salle-couloir (ou rue-place-rue). La liberté d'action n'est pas grande. Et ça, c'est pas nouveau dans la saga SC...

PAS TERRIBLE

- Un jeu trop court :
Bon, c'est un SC, on n'est pas dans Oblivion ou Borderlands. Mais finir le jeu en 7-8h, c'est un scandale pour le prix qu'on a payé !!! Alors oui, les graphismes sont beaux, les niveaux cohérents, l'immersion forte, mais le jeu laissera sur sa faim. C'est le GROS défaut de la saga, depuis son commencement ! Mais là c'est PIRE !!!

PAS BON

- Ca saccade souvent :
Quoi de plus énervant qu'un jeu qui saccade régulièrement, même sur les configs les plus puissantes ? Le moteur Unreal 2.5 n'est pas en cause, mais peut-être que son dérivé (LEAD) manque d'optimisation...

MAUVAIS

- Une protection idiote :
Pour pouvoir fonctionner, le jeu nécessite une connexion internet permanente. Si comme pour moi votre connexion saute de temps en temps, vous serez sorti de la partie sans ménagement. Une honte alors qu'on a le DVD ORIGINAL !!!

 NUL

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VERDICT :

Splinter Cell Conviction, c'est un peu comme un voyage organisé : le fond du sujet est super, mais plein de petits riens viennent gâcher la fête. Au final, le jeu est bien, mais si l'on regarde de plus près il est perfectible. A jouer une fois en mode solo, et une fois en coop !

G.

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